Categorie: Société

Article : 8 différences entre les taxi-ville au Sénégal et au Cameroun Crédit:
Article : (Mon) dictionnaire de l’arabe dialectal égyptien : tome 1. Crédit:

(Mon) dictionnaire de l’arabe dialectal égyptien : tome 1.

08/31/2016
par Christian ELONGUE

La langue est surement la clé qui ouvre les portes d’une culture. Composante fondamentale de toute civilisation, la langue est le socle des valeurs, le réservoir des connaissances et de la vision de tout peuple. L’existence d’un peuple est même souvent rattachée à la présence d’une langue parlée ou employée par une communauté d’usager. Il existe même de très petite communauté dont la légitimité n’a été reconnu que grâce à l’existence et l’usage d’un code linguistique qui leur est propre. L'intégration à la mondialisation nous oblige, insinueusement à être bilingue non seulement pour avoir de meilleures perspectives d'emploi mais le fait de parler deux ou plusieurs langues est une stimulation au niveau cognitif et même une certaine protection contre la survenue de la démence. Mais bon, laissons ça de coté. J’ai commencé par une digression avant d’attaquer le fond même de mon article : l’importance capitale que revêt la langue pour accéder à une culture étrangère. Depuis près de deux ans que je vis en Egypte, l’usage courant de la langue arabe a toujours été mon plus grand défi. Vivre en Egypte sans parler l’arabe c’est comme vivre sur la lune. Non ! J’exagère un peu : c’est comme vivre au royaume des sourds-muets ! Quand tu ne maitrises pas l’arabe, toute communication voire l’intégration devient très difficile. Et il faut effectuer de véritable gymnastique pour se faire comprendre par l’égyptien lambda. Des cours d’arabe que j’ai reçu à mon arrivée à l’université Senghor, je n’ai retenus qu’une poignée dont je vous donnerai la signification et mes différents usages.

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Article : L’autonomisation économique des femmes, un prérequis au vivre ensemble. Crédit:

L’autonomisation économique des femmes, un prérequis au vivre ensemble.

05/24/2016
par Christian ELONGUE

Lorsqu’une femme est économiquement autonome, elle est davantage en mesure de participer aux activités économiques, de rompre le cycle de la pauvreté et de participer de façon plus reconnue aux activités politiques, économiques et culturelles qui se déroulent autour d’elle. L’autonomisation économique signifie des emplois plus intéressants et plus nombreux pour les femmes dans tous les secteurs, un climat d’affaires favorable aux femmes entrepreneures et un secteur financier qui offre aux femmes une gamme de produits et services qui répondent à leurs besoins particuliers. Et surtout, l’autonomisation économique signifie la transformation de dynamiques de pouvoir injustes et l’accès à des outils et à des possibilités de réussite économique. Lorsqu’une femme possède plus de moyens et de ressources de production, elle transforme ses perspectives dans tous les domaines de sa vie, y compris l’emploi, l’éducation, la santé, le logement, la participation sociale et politique et la sécurité physique. Le vivre ensemble, ce projet humaniste actuellement promu par les organismes internationaux est donc impossible sans une réelle prise en compte de la place et du role de la femme. Elle doit être associée à toute initiative qui concoure à son bien-être, passer du statut de spectateur à celui d’acteur. Seule une société unie et solidaire est à même de pouvoir répondre aux défis qui se présentent à elle. Les hommes et les femmes doivent donc être égaux en droits et en devoirs et être traités de façon égale par la société chaque fois qu’ils fourniront les mêmes aptitudes.

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Article : Que doit faire l’Afrique pour se lever des strapontins du bateau de la mondialisation? Crédit:

Que doit faire l’Afrique pour se lever des strapontins du bateau de la mondialisation?

03/18/2016
par Christian ELONGUE

Pour passer du rôle de spectatrice à celui d’actrice au théâtre de la mondialisation, l’Afrique doit adopter une approche complémentaire de son développement. Elle doit ainsi affronter les défis liés à la mondialisation de manière correcte et au rythme qui convient, tout en restant sensible aux problèmes de développement qui lui sont particuliers. La problématique de notre réflexion était de montrer comment y parvenir compte tenu des tensions entre les systèmes économiques actuels et parvenu au terme de notre analyse, nous constatons que les challenges que l’Afrique se doit de relever restent nombreux. Entre autres nous avons évoqué la nécessité de passer le stade des gouvernements, autoritaire et monarchique, pour intégrer la « gouvernance internationale » ; de passer d’un nihilisme éthique à un civisme éthique ; de passer de la fermeture ou du repli identitaire et culturel à une ouverture au monde, à une poétique du Divers et de progresser dans la voie de l’intégration régionale qui exige de la part des pays un engagement fort à fournir des efforts résolus pour rationaliser les arrangements existants.. Aussi, à l’heure de l’économie du savoir, l’Afrique ne devrait plus être marginalisée dans le processus de production des connaissances d’où la nécessité pour la recherche africaine de faire face au défi de l’excellence scientifique. Enfin, nous avons aussi relevé qu’il était nécessaire pour y parvenir de mettre sur pied des politiques qui promeuvent le développement éthico-philosophique, socioéconomique et idéologico-culturel et aussi d’user l’intégration régionale comme tremplin pour s’intégrer de manière fructueuse dans le bateau de la mondialisation.

Article : Quand le monde devient immonde… Crédit: