Petit chef, Futur président
Sur le parvis du mausolée séculaire et sénile il t’attend
Il attend que tu ouvres la calice de ta bouche
De ta bouche, de toi sors le secret des siècles
Femme nue, femme africaine, femme sage
Le réverbère de ma vie.
Dans le néant tu pèches le sel de la terre
L’homme dans l’océan en toi nage
Loin de ton océan interne il marche il court
L’enfant viendra sous les doux cris que seule tu pousses
Après les neuf lunes dans ton sein il viendra boire
Au ruisseau de ton saint sein. L’eau de vie
Femme nue, femme source, mère du genre pensant
Fille de l’au-delà, femme d’ici, ma moitié
Claire lune de ma nuit, rayon divin de mes jours
Que puis-je sans ta compagnie ?
Toi, ma femme ! Toi la proue et la poupe de mon séjour
Séjour dans ce monde si bref, si moche si beau
L’ile terrestre où se cache la petitesse des géants
Des puissants de ce monde.
Je vous aime, nous vous adorons, ils vous idolâtrent
Femme noire, femme africaine, princesse noire
Djingo Lumière La Belle.
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