Categorie: Société

Article : « Ana Masry », une pensée solidaire à ces victimes égyptiennes du 24 Novembre 2017 ! Crédit:
Article : L’histoire de Nadia (2) : dilemme d’une grossesse, entre frayeur et douleur Crédit:
Article : L’histoire de Nadia (1): une fleur au grand cœur avec un corps meurtri ! Crédit:

L’histoire de Nadia (1): une fleur au grand cœur avec un corps meurtri !

08/22/2017
par Christian ELONGUE

« Ce qui s’est passé, doit rester entre nous. Ce sera notre secret : entre un père et sa fille. Tu es ma fille, en toi j’ai mis ma confiance, fais-moi également confiance car ce que fais, c’est pour ton bien ! Je dois te préparer à ta future vie de femme ! Une femme, c’est le ventre et le bas ventre. Ta maman le sait bien et je me devais également de te l’apprendre. Seulement, tu ne dois jamais le dire à personne, même à ta mère. Je sais que tu l’aimes beaucoup et si par malchance, si par malheur, tu en parlais à quiconque, saches que tu en assumeras les conséquences. J’arrêterai immédiatement de financer les études de Joel, Martine et Géraldine. Ta mère ne recevra plus d’allocation mensuelle, l’argent que je lui envoie pour payer le loyer, votre nutrition et son fonds de commerce sera suspendu. Et je vous enverrai vivre au village où tu sais, l’école est à 6 km et tu n’y trouveras plus tes amies que tu as ici ». Ces paroles, il les lui répétait après chaque séance d’ « éducation sexuelle ». Nadia en tant qu’ainée ne pouvait se confier auprès de ses cadets, trop jeune pour comprendre quelque chose qu’elle-même avait du mal à comprendre, quelque chose qu’elle avait du mal à intégrer malgré toute l’intelligence dont elle était nantie. Elle avait des cousines et des tantes, mais ces dernières ne rendaient presque jamais visite à sa maman, parce que très pauvre et résidant dans un quartier populaire. Sa mère était la seule chez qui elle pouvait se confier.

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Pour un équitable accès des femmes à l’arène politique

03/03/2017
par Christian ELONGUE

Quel que soit le pays ou la culture considérée, il existe des différences dans la capacité qu’ont les hommes et les femmes à effectuer des choix, généralement au détriment des femmes. Ces différences liées au genre ont un impact sur le bien-être des femmes mais aussi sur toute une série de situations concernant leur famille et la société en général. Donner aux femmes les moyens d’agir sur la scène politique et dans la société peut se traduire par une modification des choix publics et amener les institutions à mieux représenter une plus grande diversité d’intervenants. A titre d’illustration, le suffrage des femmes aux États-Unis a conduit les responsables de l’action publique à porter leur attention sur la santé juvénile et la santé maternelle et a contribué à réduire de 8 à 15 % la mortalité infantile. En Inde, la participation des femmes aux décisions publiques locales s’est traduite par une augmentation de la fourniture de biens publics et un recul de la corruption. Dans de nombreux pays riches, l’augmentation du taux d’activité des femmes et leur présence en plus grand nombre à des postes de responsabilité politique ont contribué, conjointement, à refondre la manière dont la société conçoit l’allocation du temps entre le travail et la vie de famille en général et à l’adoption d’une législation du travail plus favorable à la famille. Bref, pour éliminer les obstacles qui empêchent les femmes d’accéder au pouvoir et à la prospérité, il faut une approche de partenariat à tous les niveaux. Il faut une collaboration étroite avec les gouvernements, les institutions, les collectivités et les familles. En outre, si les femmes sont présentes en nombre et à des postes importants de gouvernement pendant ces dernières années, c’est justement grâce aux multiples ONG que les femmes créent pour se trouver une place au soleil. La véritable équité de traitement en matière de représentation politique se trouve dans la proportionnalité et non dans la parité : s’il y a 35 % de femmes parmi les adhérents d’un parti politique, ce parti doit placer 35 % de femmes sur ses listes électorales. Cette vision politique ne supporte aucun choix basé sur un critère identitaire. Ce sont la compétence, l’implication et la volonté qui doivent être prises en compte.

Article : Comment lutter contre la féminisation de la pauvreté ? Crédit:

Comment lutter contre la féminisation de la pauvreté ?

11/30/2016
par Christian ELONGUE

En dépit de l’importance de la terre pour la subsistance des femmes, dans de nombreuses parties du monde, les femmes ne possèdent pas de terres ou de propriétés. Lorsqu’elles en possèdent, ces propriétés sont généralement plus petites que celles des hommes. En fonction du pays en Amérique latine, les hommes agriculteurs représentent de 70 à 90 % des propriétaires officiels des terres agricoles. Au Kenya, les femmes propriétaires ne représentent que 5% des propriétaires fonciers enregistrés. De nombreux facteurs contribuent à ces inégalités, dont les pratiques discriminatoires en matière d’héritage, l’accès inégal aux marchés fonciers et les réformes agraires inéquitables. Ces facteurs entravent la capacité des femmes d’assurer leur productivité agricole et leur sécurité alimentaire et de protéger leur subsistance et celle de leur famille. De plus, les femmes ne jouissent toujours pas d’un accès égal au logement et aux technologies qui pourraient alléger leurs charges de travail. Ensemble, toutes ces inégalités minent la capacité des femmes d’assurer plusieurs aspects de leur bien-être, dont la santé, l’éducation, l’emploi et la sécurité physique. Par suite de la discrimination sur les marchés du crédit et les obstacles auxquels peuvent se heurter les femmes qui cherchent à avoir accès à des intrants productifs, il est aussi plus difficile pour les entreprises qui ont une femme pour chef d’être aussi productives et rentables que celles qui sont dirigées par un homme. Assurer aux agricultrices le même accès qu’aux agriculteurs à des engrais et à d’autres facteurs de production agricoles permettrait d’accroître le rendement du maïs de 11 à 16 % au Malawi et de 17 % au Ghana. Renforcer les droits de propriété des femmes au Burkina Faso aurait pour effet d’accroître la production agricole totale des ménages d’environ 6 %, sans aucun apport de ressources supplémentaires. Selon les estimations de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), donner aux agricultrices et aux agriculteurs le même accès aux ressources productives pourrait entraîner un accroissement de la production agricole de l’ordre de 2,5 à 4 % dans les pays en développement. Alors qu’est ce que nous attendons pour passer à l’action ? Valorisons la femme par nos actions et pas seulement dans nos discours. Et toi, que fais-tu pour la promotion du genre ?

Article : Regard croisé sur la place de la culture entre le Cameroun et le Sénégal Crédit:

Regard croisé sur la place de la culture entre le Cameroun et le Sénégal

10/28/2016
par Christian ELONGUE

Nos dirigeants ne prennent pas la pleine mesure de la culture dans la promotion du tourisme ! Autre secteur à l’abandon sur lequel nous ne nous attarderons point ici ! Mais nos gouvernants devraient savoir que la plus terrible et redoutable des dominations n’est point militaire mais culturelle. Le psychanalyste Albert Camus dans ses études sur les effets de la colonisation dresse le portrait du colonisé et démontre avec acuité que la plus grande réussite du colonisateur était d’avoir pu coloniser et emprisonner non pas nos corps mais notre pensée. Cette prison mentale de l’esclave vis-à-vis de son bourreau est la plus dangereuse puisqu’il préfèrera toujours inconsciemment la captivité à la liberté ! Albert Camus tout comme Albert Memmi, analyse « l’aliénation » du colonisé, et plus particulièrement du Noir antillais. Pour le jeune psychiatre martiniquais, cette aliénation est inhérente au système colonial. « Le colonialisme exerce une violence psychique, son discours : le colonisé est “laid”, “bête”, “paresseux”, a une sexualité “maladive”, explique la politologue Françoise Vergès. Et pour Fanon, "le colonisé finit par intégrer ces discours de stigmatisation, le sentiment d’être inférieur, il finit par mépriser sa culture, sa langue, son peuple, il ne veut plus alors qu’imiter, ressembler au colonisateur".

Article : Pourquoi il faut intégrer les guérisseurs traditionnels dans le système de santé national Crédit: